Un outil pour mieux vivre ensemble : le Facebook de la classe
Dans le cadre de mon travail de fin d'études, je souhaitais expérimenter divers outils de coopération au sein des classes où j'effectuerais mes stages de 3e année, en m'inspirant notamment des propositions faites par Sylvain Connac1. En effet, j'avais été frappée par le manque de coopération dans les classes où j'étais passée, les élèves me paraissant de moins en moins souvent amenés à coopérer avec leurs camarades. Or chaque enfant possède des facultés que l'on pourrait exploiter en classe.
Plus précisément, je voulais développer le tutorat car il me semblait que cette forme de travail pouvait également aider certains enfants qui, lorsqu'ils sont en difficulté face à un apprentissage, ne comprennent pas forcément lorsque c'est l'enseignant(e) qui réexplique.
Mon but était donc en effet de faire en sorte que, grâce au tutorat, les élèves soient impliqués et solidaires dans leurs apprentissages.
Les premiers contacts avec ma classe du cycle 4 m'ont vite convaincue que cet objectif ne serait pas évident à atteindre. Mes élèves étaient en effet fort peu motivés par le travail scolaire, ils me donnaient l'impression de ne plus rien attendre de l'école. Facebook semblait leur unique centre d'intérêt : ils y étaient tous inscrits et en parlaient souvent, bien que cela leur soit officiellement interdit. Les relations entre eux étaient très tendues, ils se chamaillaient continuellement et ces disputes rendaient difficile tout travail collectif. Bon nombre d'entre elles trouvaient d'ailleurs leur origine dans les échanges qu'ils entretenaient sur Facebook, une fois l'école terminée.
Une première activité de travail en coopération s'étant avérée infructueuse, avec ma titulaire, nous nous sommes dit que nous pourrions nous appuyer sur l'image de Facebook pour convaincre les élèves de s'investir davantage dans ce type de travail. L'idée était de leur montrer que le tutorat permettrait de créer un réseau d'entraide au sein de la classe. Nous leur avons donc proposé de créer le Facebook de la classe.
1Sylvain Connac,Apprendre avec les pédagogies coopératives, éditions ESF, 2011
Plus précisément, je voulais développer le tutorat car il me semblait que cette forme de travail pouvait également aider certains enfants qui, lorsqu'ils sont en difficulté face à un apprentissage, ne comprennent pas forcément lorsque c'est l'enseignant(e) qui réexplique.
Mon but était donc en effet de faire en sorte que, grâce au tutorat, les élèves soient impliqués et solidaires dans leurs apprentissages.
Les premiers contacts avec ma classe du cycle 4 m'ont vite convaincue que cet objectif ne serait pas évident à atteindre. Mes élèves étaient en effet fort peu motivés par le travail scolaire, ils me donnaient l'impression de ne plus rien attendre de l'école. Facebook semblait leur unique centre d'intérêt : ils y étaient tous inscrits et en parlaient souvent, bien que cela leur soit officiellement interdit. Les relations entre eux étaient très tendues, ils se chamaillaient continuellement et ces disputes rendaient difficile tout travail collectif. Bon nombre d'entre elles trouvaient d'ailleurs leur origine dans les échanges qu'ils entretenaient sur Facebook, une fois l'école terminée.
Une première activité de travail en coopération s'étant avérée infructueuse, avec ma titulaire, nous nous sommes dit que nous pourrions nous appuyer sur l'image de Facebook pour convaincre les élèves de s'investir davantage dans ce type de travail. L'idée était de leur montrer que le tutorat permettrait de créer un réseau d'entraide au sein de la classe. Nous leur avons donc proposé de créer le Facebook de la classe.
1Sylvain Connac,Apprendre avec les pédagogies coopératives, éditions ESF, 2011