Lors de l’élaboration de mon travail de fin d’études, j’ai découvert que Micheline Voynaud et Rosée Morisette, auteurs de l’ouvrage « Accompagner la construction des savoirs », évoquaient une série de paramètres influençant positivement le climat d’une classe.
Parmi ceux-ci, était cité le paramètre de la sécurité affective. Considéré comme le premier facteur essentiel pour élaborer un bon climat de classe, il se traduit par le fait de se sentir à l’aise dans la classe, au sein des relations.
J’étais, à cette époque, sur le point de débuter un stage dans l’enseignement spécialisé. Or, après une première journée d’écoute, j’avais pu observer que les élèves passaient le plus clair de leur temps à se chamailler, s’insulter. J’ai donc souhaité développer ce paramètre afin d’améliorer l’ambiance entre les enfants.
Je me suis alors basée sur les propositions de gestes et attitudes évoquées dans l’ouvrage. On proposait entre autres aux enseignants d’être à l’écoute des sentiments des élèves.
Cela m’a alors fait penser au rituel de l’humeur du jour découvert au sein de notre cours de pédagogie. Toutefois, je ne souhaitais pas le reprendre tel quel.
Dans un contexte scolaire où les activités artistiques sont jugées secondaires voire inutiles par la plupart des enseignants, j’ai souhaité y intégrer la pratique musicale, convaincue qu’elle pourrait l’enrichir.