Luigi Raneri est enseignant au cycle 2 de l'école St François de Colfontaine
Et si l'on commençait par un problème ?
Notre Programme Intégré précise que le savoir établir des liens logiques est une compétence transversale. Il est donc évident que cette compétence puisse être présente dans chacune de nos leçons.
L'activité proposée ici traite du passage par la dizaine. Toutefois, toutes mes activités débutent par une situation posant problème.
Je me suis aperçu que le passage par la dizaine posait problème aux enfants. En effet, ceux-ci éprouvent des difficultés à abstraire la notion. Que faire pour que les enfants puissent donner du sens à leurs apprentissages ? Tout au long de mes années d’enseignement, je me suis remis en question par rapport à ma pratique professionnelle.
En début de carrière, je limitais le recours à des situations problèmes dans certaines branches et pour certaines compétences précises. Je me suis rendu compte, que les situations problèmes permettaient aux enfants d’entrer plus facilement dans la matière grâce au sens qu’ils pouvaient donner à leurs apprentissages.
Au départ, un problème mettant en œuvre le passage par la dizaine était posé. Chacun y réfléchissait seul et essayait de trouver une démarche pour le résoudre. S’ensuivaient une confrontation par groupes, une mise en commun et une manipulation collective. Mon objectif premier était que chacun puisse manipuler afin que je puisse me rendre compte de la bonne compréhension de la situation proposée. C’est pourquoi, j’ai mis sur pieds ce type d’outils pour l’activité détaillée ci-après.
Selon ERMEL (équipe de didactique en mathématique), une appropriation mathématique, pour un élève, ne saurait se limiter à la connaissance formelle de définitions, de résultats, de techniques et de démonstrations… les professeurs vont avoir à choisir des situations qui créent un problème, dont la résolution fera intervenir « des outils ».
Après plusieurs années de réflexion et de pratique, j’ai élaboré un outil qui permet à chacun d’être acteur de son apprentissage.
L'activité proposée ici traite du passage par la dizaine. Toutefois, toutes mes activités débutent par une situation posant problème.
Je me suis aperçu que le passage par la dizaine posait problème aux enfants. En effet, ceux-ci éprouvent des difficultés à abstraire la notion. Que faire pour que les enfants puissent donner du sens à leurs apprentissages ? Tout au long de mes années d’enseignement, je me suis remis en question par rapport à ma pratique professionnelle.
En début de carrière, je limitais le recours à des situations problèmes dans certaines branches et pour certaines compétences précises. Je me suis rendu compte, que les situations problèmes permettaient aux enfants d’entrer plus facilement dans la matière grâce au sens qu’ils pouvaient donner à leurs apprentissages.
Au départ, un problème mettant en œuvre le passage par la dizaine était posé. Chacun y réfléchissait seul et essayait de trouver une démarche pour le résoudre. S’ensuivaient une confrontation par groupes, une mise en commun et une manipulation collective. Mon objectif premier était que chacun puisse manipuler afin que je puisse me rendre compte de la bonne compréhension de la situation proposée. C’est pourquoi, j’ai mis sur pieds ce type d’outils pour l’activité détaillée ci-après.
Selon ERMEL (équipe de didactique en mathématique), une appropriation mathématique, pour un élève, ne saurait se limiter à la connaissance formelle de définitions, de résultats, de techniques et de démonstrations… les professeurs vont avoir à choisir des situations qui créent un problème, dont la résolution fera intervenir « des outils ».
Après plusieurs années de réflexion et de pratique, j’ai élaboré un outil qui permet à chacun d’être acteur de son apprentissage.