Annick Simon est enseignante au cycle 4 de l'école St Nicolas de Enghien
Quand les élèves rédigent eux-mêmes leurs questions d'évaluation
Dans ce module de formation, j’ai eu l’occasion de me poser des questions sur l’évaluation ainsi que de lire des paroles d’experts. Les réponses trouvées à mes questions en ont soulevé d’autres. C’est ainsi qu'en lisant les éléments proposés par Sylvain Grandserre, j’ai retenu l'idée de demander aux enfants de rédiger eux-mêmes les questions des évaluations. Cette proposition me semblait d'autant plus intéressante qu'elle constituait un pas vers une évaluation formative, au service des enfants et en cohérence avec mes pratiques sans impliquer pour autant une remise en question complète du système dans lequel je fonctionne plutôt bien.
Pour adhérer à cette méthodologie, il faut pouvoir « tenter le pari que chacun des élèves d’un groupe est en mesure de développer les compétences attendues pour tous les élèves de ce groupe ». En d’autres mots, il faut admettre que chaque enfant réussisse, contrairement à ce que nous dictent, inconsciemment nos habitudes. André Antibi décortique le phénomène dans son livre « La Constante Macabre » et il soulève deux points qui m’interpellent :
Ces constatations me touchent car il est vrai qu’il est difficile d’évaluer chaque élève quand il est prêt et, dans ce domaine, je ne sais pas encore comment faire pour respecter le rythme de chacun. Aussi, amener les élèves à formuler les questions des évaluations m'a paru une piste intéressante à explorer, qui me rapprocherait de cette idée.
Pour adhérer à cette méthodologie, il faut pouvoir « tenter le pari que chacun des élèves d’un groupe est en mesure de développer les compétences attendues pour tous les élèves de ce groupe ». En d’autres mots, il faut admettre que chaque enfant réussisse, contrairement à ce que nous dictent, inconsciemment nos habitudes. André Antibi décortique le phénomène dans son livre « La Constante Macabre » et il soulève deux points qui m’interpellent :
- Les enseignants ne laissent pas suffisamment de temps à chaque élève pour apprendre.
- Ils évaluent des compétences qui n’ont pas fait l’objet de temps d’apprentissages organisés et explicites.
Ces constatations me touchent car il est vrai qu’il est difficile d’évaluer chaque élève quand il est prêt et, dans ce domaine, je ne sais pas encore comment faire pour respecter le rythme de chacun. Aussi, amener les élèves à formuler les questions des évaluations m'a paru une piste intéressante à explorer, qui me rapprocherait de cette idée.