Valérie Leroy est régente en néerlandais-anglais, maître de néerlandais au cycle 4 de l'école Sainte-Thérèse de Châtelet
Une évaluation formative des compétences en Savoir Parler, en Néerlandais
Je n’étais pas satisfaite des résultats, en Savoir Parler, de mes élèves de 6ème primaire lors de l’évaluation externe non certificative de juin 2009 1. Mais comment les expliquer ?
Je trouve trop facile de se dire que l’enfant n’a pas étudié et de ne s’arrêter qu’à cette explication. Comme le disent Sylvain Grandserre et Laurent Lescouarch : "N’en déplaise aux spécialistes des « y a qu’à », tout enseignant sait bien que les apprentissages ne se décrètent pas." 2
Pas question, pour autant, de se réfugier dans le fatalisme et de condamner à l’exclusion les élèves qui ne veulent ou ne peuvent apprendre.
Je me suis donc demandé pourquoi après 2 ans de cours de néerlandais à raison de 2 heures par semaine, un élève ne savait pas spontanément se présenter en 10 phrases ou encore décrire simplement une image. De ce questionnement, 3 éléments ont émergé :
1 : Entre le 1er mai et le 30 juin 2009, les écoles primaires ont eu l’opportunité de participer avec leurs élèves de 6e primaire à une évaluation externe non certificative en langues modernes, proposée par la Communauté Française.
2 : Grandserre S., Lescouarch L, Faire travailler les élèves à l'école, sept clés pour enseigner autrement, éditions ESF, 2009
Je trouve trop facile de se dire que l’enfant n’a pas étudié et de ne s’arrêter qu’à cette explication. Comme le disent Sylvain Grandserre et Laurent Lescouarch : "N’en déplaise aux spécialistes des « y a qu’à », tout enseignant sait bien que les apprentissages ne se décrètent pas." 2
Pas question, pour autant, de se réfugier dans le fatalisme et de condamner à l’exclusion les élèves qui ne veulent ou ne peuvent apprendre.
Je me suis donc demandé pourquoi après 2 ans de cours de néerlandais à raison de 2 heures par semaine, un élève ne savait pas spontanément se présenter en 10 phrases ou encore décrire simplement une image. De ce questionnement, 3 éléments ont émergé :
- L’élève sait-il réellement ce que l’on attend de lui ? Si oui, il faut le rendre plus autonome dans sa phase d’évaluation et par conséquent de mémorisation.
- Si l’élève ne peut produire un message spontané, que puis-je mettre en place pour que la phase de mémorisation soit plus efficace ?
- En tant qu’enseignante, est-ce que je sais vraiment ce qui (ne) va (pas) et donc quelles compétences spécifiques je dois retravailler pour qu’il progresse ? En effet, lorsqu’on a environ 150 élèves par an, il n’est pas possible d’identifier les faiblesses et les points forts de chacun.
1 : Entre le 1er mai et le 30 juin 2009, les écoles primaires ont eu l’opportunité de participer avec leurs élèves de 6e primaire à une évaluation externe non certificative en langues modernes, proposée par la Communauté Française.
2 : Grandserre S., Lescouarch L, Faire travailler les élèves à l'école, sept clés pour enseigner autrement, éditions ESF, 2009